L'envol

Un minimum de condition physique est nécessaire car le train d'atterrissage -à moins que vous n'ayez un chariot- c'est vous ! Mais point trop n'en faut. Il faut pouvoir courir entre 30m et 50m avec le moteur dans le dos, son poids sera rapidement pris en charge intégralement par l'aile puis votre propre poids ; vous quitterez terre alors.

De toutes façons, dès que vous aurez mis les gaz, la poussée du moteur sera comme une main géante qui vous poussera fort, très fort. Vous devrez apprendre à contrôler cette poussée.

Quelques secondes d'un enchainement de gestes techniques.
Ce n'est pas la mer à boire mais pas aussi facile que cela pourrait paraître...

Le vol en "croisière"

Contrairement au parapente qui nécessite de partir d'un point haut (montagne, falaise, dune...) et de courants ascendants pour le faire monter ou du moins le tenir en l'air, le paramoteur part de la plaine et c'est au moteur qu'incombera la charge de monter en altitude et de s'y maintenir. S'il s'arrête, pas de panique car ça plane, comme le ferait un parapente. La plage de vitesse va d'environ 25 km/h à 40 km/h et les ailes les plus rapides dépassent 60 km/h ; idéal pour une ballade tranquille mais pénalisant dès que le vent forcit. Le paramoteur est une machine qui vole plutôt en conditions calmes.

Et le retour sur terre

Atterrir en douceur, pas "apponter".


La règlementation française impose au pilote de paramoteur d'être titulaire du brevet de pilote ULM classe paramoteur.

Pour l'obtention de ce brevet, il est indispensable de suivre une formation théorique et pratique avec un instructeur et de satisfaire à :
- une épreuve théorique commune à toutes les classes d'ULM sous forme de QCM
- une épreuve au sol spécifique au paramoteur avec un instructeur,
- une épreuve en vol spécifique au paramoteur avec un instructeur.

Vous trouverez toutes les informations relatives à l’ULM (description générale, documentation…) sur le site de la fédération ULM : FFPLUM.

Alors comment apprendre à piloter cette machine ?